Alex-Mot-à-Mots

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Alex L., lectrice compulsive, presque anonyme.
Ayant une préférence pour les bons polars, mais aimant aussi les autres genres (sauf la SF, pitié....)

Les Presses de la Cité

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22 septembre 2012

Australie, disparition

Voici un très beau roman doux-amer sur l'Australie des années 60, dans une petite banlieue résidentielle d'Adelaïde.

La première partie du roman décrit la vie d'Henry, de ses parents et de leurs voisins à qui ils sont très liés. Pour s'occuper te rendre service, Henry va également ranger des livres dans la bibliothèque de l'ostéopathe, un bien étrange monsieur solitaire qui aime le regarder.

Henry joue également beaucoup avec Janice, une grande fille dégourdie qui l'a pris sous son aile et le défend contre les moqueurs.

Cette première moitié du roman est un peu longue, il ne se passe rien, ou pas grand chose. Si, on devine que la folie de la mère d'Henry commence. Trouble bi-polaire, on appellerai cela de nos jours.

Puis la seconde partie du roman commence, le jour de la fête nationale, un jour de canicule. Le drame a lieu, et se dévoile la solidarité entre les habitants du quartier. La mère d'Henry prend Liz, la mère des enfants disparus, sous son aile.

Mais l'enquête piétine et ne sera jamais résolue.

Le quartier change, les gens meurent ou déménagent, mais Henry reste à son bureau et n'oublie pas Janice.

Ce roman est également un très bel hommage à son propre père, homme de paix, cherchant par tous les moyens la conciliation, et follement amoureux de sa femme, dont il tente de protéger son fils, malgré tout.

Une lecture dont je suis ressortie le coeur gros, de très belles pages sur l'amitié et la fraternité.

Presque un coup de coeur, si la première partie n'avait pas été aussi longuette.

L'image que je retiendrai :

Celle du faux poivrier sous lequel se tiennent tour à tour les personnages au fil des pages. Ce roman aurait pu être un traité de botanique tant l'auteur fait référence aux nombreuses plantes qui poussent à Croydon.

http://motamots.canalblog.com/archives/2012/08/16/24692947.html

14,95
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22 septembre 2012

suspens

J'avais bien aimé le précédent roman de l'auteur : "Pourquoi les gentils ne se feront plus avoir". Alors quand celui-ci m'a gentillement proposé de lire son dernier opus, j'ai accepté, sûre de passer un bon moment.

Je ne fus pas déçue, en effet. Car même si on ne comprends rien à la bourse et au délit d'initié, les méandres de la super-société HONOLA sont captivants et vraiment accessibles à la néophyte que je suis.


J'ai suivi avec plaisir les trois combattants de l'écologie et des droits des animaux à travers le monde ; mais aussi Lawrence, le converti à l'ultra-libéralisme.

Tout en cherchant qui pouvait bien être la taupe, vous connaissez mon côté amatrice de romans policiers.

Et puis, encore une fois, l'histoire d'amour est belle, soupirs....

L'image que je retiendrai :

Celle du chapeau de cow-boy de l'ex-ami de Lawrence, que celui-ci garde dans son bureau après avoir pris sa place, sans que je ne m'explique pourquoi.

Une première :

Ce roman m'a été envoyé sous format électronique. Mais je ne peux pas dire que je sois convaincue : la luminosité m'a gêné pour lire, et quand mon chéri ou les enfants avaient besoin de l'ipad, j'étais obligée d'abandonner ma lecture. Sans oublier que j'étais parfois reliée à une prise électrique. Je peux désormais dire que je préfère les formats papier.

http://motamots.canalblog.com/archives/2012/08/15/24900206.html

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15 août 2012

animal, essai

Lorsque vous lirez ce livre, vous aurez en main un traité clair, intéressant et fort bien documenté sur les rapports homme/animal.

Depuis l'époque préhistorique jusqu'au plus récents travaux de la recherche scientifique, les auteurs dressent un panorama intéressant de ce rapport qui commence à poser questions.

En effet, si l'occident a choisi la domination comme mode de fonctionnement, d'autres civilisations ont préféré la collaboration avec l'animal sauvage.

Et si les animaux sont de moins en moins divinisés, l'homme commence à déchiffrer leur langage, basé (entre autre) sur la musique.

J'ai ainsi appris pleins de choses : que les enfants rêvaient beaucoup plus d'animaux que les adultes ; que seules les femmes peuvent arriver à s'immerger au milieu des groupes de singes et que ce sont les enfants qui communiquent le mieux avec les animaux.

Un livre plein d'espoir et qui invite à poursuivre la recherche, de l'Himalaya jusqu'au fin fond du Pérou en passant par l'Afrique.

L'image que je retiendrai :

Celle des oiseaux, animaux libres par nature, que certains peuplent réussissent à acclimater car ce sont de précieuses aides (pêche, chasse) mais qu'ils ne manquent pas de rendre à leur liberté un jour.

http://motamots.canalblog.com/archives/2012/08/13/24808468.html

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15 août 2012

Afghanistan, amour

Voici de belles histoires d'amour sur fond de ville dévastée.

L'auteur ne pleure pourtant pas sur le sort de sfemmes mais choisit au contraire de nous montrer des femmes fortes qui seules ont su garder raison au milieu du désastre.

Les hommes perdent peu à peu leurs repères et sombrent dans la folie. Les plus opportunistes tireront toujours leur épingle du jeu, mais ceux-ci n'intéressent pas l'auteur.

En revanche, la moindre étincelle de beauté est capable de réveiller l'homme bon qui sommeil.

Un roman dur ou l'espoir pointe malgré tout.

L'image que je retiendrai :

Celle de la beauté de Zunaira au fond d'une geôle sordide.

http://motamots.canalblog.com/archives/2012/08/11/24808385.html

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15 août 2012

Tibet, voyage

Voici le récit d'un voyage épique entreprit par une vieille dame qui veut narguer les autorités pour voyager en pays interdit (déjà à l'époque) : le Thibet, comme elle l'écrit.

Aidée par un lama qui deviendra son fils adoptif, ils se font passer pour des mendiants ne disposant que du strict nécessaire.

Ils feront des rencontres intéressantes, mais jamais longues, craignant sans cesse d'être découvert.

Ce récit manque donc de rencontres humaines à mon goût. Même à Lhassa, l'auteure visite et fait les marchés, mais semble rencontrer peu de gens.

Soit, elle connait déjà parfaitement la langue et les coutumes du Thibet, son voyage n'est donc pas un voyage de découverte ni un voyage spirituel. Ou alors si, à la limite, il s'agit de la découverte de la géographie du pays...

Pour la découverte des coutumes du pays, il faudra sans doute que je me tourne vers d'autres livres de cette aventurière.

L'image que je retiendrai :

Comme dans les steppes arides de l'Asie, le thé se boit avec du beurre.

http://motamots.canalblog.com/archives/2012/08/09/24808348.html