Par-delà la révolution copernicienne, Sujet transcendantal et facultés chez Kant et Husserl
EAN13
9782130590569
ISBN
978-2-13-059056-9
Éditeur
Presses universitaires de France
Date de publication
Collection
Épimethée
Nombre de pages
416
Dimensions
21,7 x 15,1 x 2,1 cm
Poids
563 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Par-delà la révolution copernicienne

Sujet transcendantal et facultés chez Kant et Husserl

De

Presses universitaires de France

Épimethée

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Dans l’histoire de la métaphysique, l’époque initiée par Descartes se caractérise par le projet de tirer toute connaissance de son propre fonds. C’est ce que Kant a exprimé par la révolution copernicienne : les structures universelles des objets de l’expérience (temporalité, spatialité, grandeur, force, mathématisabilité) se règlent sur les structures a priori impliquées dans la constitution du sujet transcendantal (les facultés et leurs formes pures). Par là, toute l’ontologie de l’objet d’expérience possible trouve son fondement dans une présupposition transcendantale : celle de la préconstitution invariante du sujet transcendantal, caractérisée par un système de facultés (sensibilité, imagination, entendement, raison) et de formes pures (intuitions, schèmes, concepts et Idées pures).

N’est-il pas possible d’élaborer une philosophie transcendantale qui fasse l’économie d’un tel présupposé ? Tel est le projet que l’auteur voit dans la phénoménologie husserlienne : un dépassement de la révolution copernicienne, dont le but n’est pas de restaurer une ontologie réaliste, mais d’élucider l’essence du sujet transcendantal sans en présupposer l’identité ni les facultés invariantes. En voici le principe : toute catégorie d’objets prescrit au sujet transcendantal une structure régulatrice, de sorte que le système des facultés du sujet peut être réélaboré au fil conducteur des types d’objets possibles. Dès lors se présente un cercle : l’essence du sujet pur se lit à partir des catégories d’objets, mais ces mêmes objets sont constitués par l’activité synthétique du sujet. Or comment peut-on admettre le paradoxe selon lequel le sujet serait le produit de ses produits ?

Ancien élève de l’École normale supérieure de la rue d’Ulm et docteur en philosophie, Dominique Pradelle est professeur à l’Université Blaise-Pascal (Clermont-Ferrand II) et chercheur au PHIER, après avoir enseigné dans les Universités Bordeaux III et Paris IV-Sorbonne. Ses recherches portent sur la phénoménologie husserlienne et heideggérienne dans leur rapport avec la pensée kantienne, sur la philosophie des mathématiques élaborée par Cavaillès et Desanti dans un dialogue polémique avec la pensée de Husserl, et sur l’approche phénoméno-logique de l’esthétique et de l’expérience musicales.
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