- EAN13
- 9791027900091
- Éditeur
- Éditions Anacharsis
- Date de publication
- 14/04/2014
- Collection
- Famagouste
- Langue
- français
- Langue d'origine
- anglais
- Fiches UNIMARC
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Depuis son règne au début du XIXe siècle, Chaka n’a jamais cessé de troubler
les consciences, en Afrique comme en Occident. On a vu en lui un despote
dément assoiffé de sang et un politique visionnaire, le fondateur par le fer
et la guerre de la nation zouloue et l’un des derniers rois indépendants de
l’Afrique précoloniale. Senghor lui a dédié l’une de ses pièces, les opposants
à l’apartheid en firent une figure tutélaire de leur combat, et il alimente
encore les fantasmes des romanciers et des historiens. Henry Francis Fynn,
jeune anglais débarqué au Cap en 1818 en quête de fortune, parvint à le
rencontrer alors qu’il était au faîte de sa puissance. Fasciné par la
personnalité ambiguë du Roi, il devint l’un de ses familiers et s’installa une
dizaine d’années chez les Zoulous, dont il apprit à connaître en profondeur
les mœurs et la langue. Les notes qu’il prit sur le terrain – conservées dans
ses pérégrinations aventureuses au creux d’une oreille d’éléphant –, ont plus
tard été révisées par ses soins pour donner lieu au « journal » que l’on va
lire, à la croisée de la chronique historique, du récit d’exploration et du
carnet ethnographique. Dans ce portrait de la société zouloue de l’époque,
Fynn apparaît tour à tour acteur et témoin de la naissance de l’Afrique du Sud
et d’une épopée africaine devenue légendaire.
les consciences, en Afrique comme en Occident. On a vu en lui un despote
dément assoiffé de sang et un politique visionnaire, le fondateur par le fer
et la guerre de la nation zouloue et l’un des derniers rois indépendants de
l’Afrique précoloniale. Senghor lui a dédié l’une de ses pièces, les opposants
à l’apartheid en firent une figure tutélaire de leur combat, et il alimente
encore les fantasmes des romanciers et des historiens. Henry Francis Fynn,
jeune anglais débarqué au Cap en 1818 en quête de fortune, parvint à le
rencontrer alors qu’il était au faîte de sa puissance. Fasciné par la
personnalité ambiguë du Roi, il devint l’un de ses familiers et s’installa une
dizaine d’années chez les Zoulous, dont il apprit à connaître en profondeur
les mœurs et la langue. Les notes qu’il prit sur le terrain – conservées dans
ses pérégrinations aventureuses au creux d’une oreille d’éléphant –, ont plus
tard été révisées par ses soins pour donner lieu au « journal » que l’on va
lire, à la croisée de la chronique historique, du récit d’exploration et du
carnet ethnographique. Dans ce portrait de la société zouloue de l’époque,
Fynn apparaît tour à tour acteur et témoin de la naissance de l’Afrique du Sud
et d’une épopée africaine devenue légendaire.
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