- EAN13
- 9782874499166
- Éditeur
- Les Impressions nouvelles
- Date de publication
- 10/2021
- Collection
- Traverses
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Les Perséides
Esquisses pour une autobiographie
Jean-Paul MARCHESCHI
Les Impressions nouvelles
Traverses
Autre version disponible
Dans Les Perséides, Jean-Paul Marcheschi propose une autobiographie
fragmentaire, d’une extraordinaire puissance d’évocation. Comme Fellini dans
son film Amarcord, le peintre revient sur les moments les plus marquants de
son enfance et sa jeunesse. Le paysage insulaire de la Corse, son île natale,
y tient une grande place avec sa nature sauvage, ses pierres, ses couleurs et
ses odeurs, mais aussi avec Erca, la grand-tante, incomparable conteuse. Il
est aussi question d’un voyage à Stromboli, en 1984, voyage décisif, quasi
initiatique, qui entraîna de grandes transformations dans sa peinture. C’est
là, face aux éruptions volcaniques, de lave et de cendres, que le peintre
abandonne définitivement les pinceaux de martre, les couleurs et les pigments
classiques. Le flambeau, ce qu’il nomme le pinceau de feu, devient l’unique
instrument de son art. Ce livre est aussi un exercice de gratitude. C’est à
travers les friches de la mémoire, ses abandons, ses broussailles, que
l’auteur se fraye un chemin. Ce paysage possède cependant quelques clairières,
des eaux claires, quelques sources où l’esprit peut encore se reposer. Si la
douleur, le deuil, la mort sont signifiés souvent dans le livre, ce qui domine
à la fin, c’est la joie, la douceur peut-être, que l’auteur a éprouvé à
l’écrire. « Il arrive un moment dans nos vies où nous sommes littéralement les
derniers témoins. Et les noms de ceux que nous avons aimés, les lieux
également, les sensations, ne tiennent plus qu’à nous, et nous sommes les
seuls à pouvoir en opérer la sauvegarde. » Né en 1951 en Corse, Jean-Paul
Marcheschi vit et travaille à Paris. Depuis 1984, le « pinceau de feu » est
l'unique instrument utilisé dans l'exécution de sa peinture. Son œuvre, qui a
fait l’objet de très nombreuses expositions, a été commentée par des écrivains
comme Pascal Quignard et Jacques Roubaud. Marcheschi est aussi l’auteur d’Une
Histoire de la Beauté en six volumes : Camille morte, d’après un tableau de
Claude Monet, Piero de la Francesca, Lieu clair, puis Pontormo, Rosso, Greco,
La déposition des corps, Goya, Voir l’obscur, Cézanne, Rodin, Picasso,
Twombly, L’ouvert sans fin des peintres (éditions Art3-Nantes).
fragmentaire, d’une extraordinaire puissance d’évocation. Comme Fellini dans
son film Amarcord, le peintre revient sur les moments les plus marquants de
son enfance et sa jeunesse. Le paysage insulaire de la Corse, son île natale,
y tient une grande place avec sa nature sauvage, ses pierres, ses couleurs et
ses odeurs, mais aussi avec Erca, la grand-tante, incomparable conteuse. Il
est aussi question d’un voyage à Stromboli, en 1984, voyage décisif, quasi
initiatique, qui entraîna de grandes transformations dans sa peinture. C’est
là, face aux éruptions volcaniques, de lave et de cendres, que le peintre
abandonne définitivement les pinceaux de martre, les couleurs et les pigments
classiques. Le flambeau, ce qu’il nomme le pinceau de feu, devient l’unique
instrument de son art. Ce livre est aussi un exercice de gratitude. C’est à
travers les friches de la mémoire, ses abandons, ses broussailles, que
l’auteur se fraye un chemin. Ce paysage possède cependant quelques clairières,
des eaux claires, quelques sources où l’esprit peut encore se reposer. Si la
douleur, le deuil, la mort sont signifiés souvent dans le livre, ce qui domine
à la fin, c’est la joie, la douceur peut-être, que l’auteur a éprouvé à
l’écrire. « Il arrive un moment dans nos vies où nous sommes littéralement les
derniers témoins. Et les noms de ceux que nous avons aimés, les lieux
également, les sensations, ne tiennent plus qu’à nous, et nous sommes les
seuls à pouvoir en opérer la sauvegarde. » Né en 1951 en Corse, Jean-Paul
Marcheschi vit et travaille à Paris. Depuis 1984, le « pinceau de feu » est
l'unique instrument utilisé dans l'exécution de sa peinture. Son œuvre, qui a
fait l’objet de très nombreuses expositions, a été commentée par des écrivains
comme Pascal Quignard et Jacques Roubaud. Marcheschi est aussi l’auteur d’Une
Histoire de la Beauté en six volumes : Camille morte, d’après un tableau de
Claude Monet, Piero de la Francesca, Lieu clair, puis Pontormo, Rosso, Greco,
La déposition des corps, Goya, Voir l’obscur, Cézanne, Rodin, Picasso,
Twombly, L’ouvert sans fin des peintres (éditions Art3-Nantes).
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