Traduire l’exil
EAN13
9782869065581
Éditeur
Presses universitaires François-Rabelais
Date de publication
Collection
Traductions dans l’histoire
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Avec la multiplication des situations de persécution et des phénomènes
migratoires au XXe siècle, l'exil est devenu un mode d'existence entre les
cultures, et la traduction la figuration de cette négociation permanente entre
différents espaces linguistiques et culturels impliquant expérience de
l'altérité et recomposition identitaire. Dans le temps court des années 1933 à
1945 qui a vu se transformer les espaces francophone et germanophone sous le
poids du national-socialisme, puis de la guerre et de l'Occupation, quels sont
alors les modalités concrètes et les enjeux de la traduction ? Quels textes,
quels auteurs allemands exilés traduit-on à partir de 1933, et pour quel
public ? Sur quels relais, sur quelles stratégies individuelles ou collectives
repose l'activité traductologique et quelle fonction assigne-t-on au texte
traduit ? D'autre part, quelle est l'incidence de la traduction sur les
représentations collectives et les solidarités de groupe, entre exilés et/ou
entre résistants français par exemple ? Quelle signification revêt enfin la
volonté - ou le refus - de traduire vers le français ou vers l'allemand après
1939-1940, lorsque les flux de personnes se font en sens inverse (dans le cas
de Français déplacés en Allemagne notamment) ? Cet ouvrage réunit des analyses
d'historiens et de littéraires conduisant leurs réflexions à partir des deux
espaces, et dans les deux langues.
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