Poison et antidote dans l’Europe des XVIe et XVIIe siècles
EAN13
9782848324333
Éditeur
Artois Presses Université
Date de publication
Collection
Lettres et civilisations étrangères
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Poison et antidote dans l’Europe des XVIe et XVIIe siècles

Artois Presses Université

Lettres et civilisations étrangères

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Aux XVIe et XVIIe siècles, l’intoxicatio fait partie des crimes et délits
répandus dans les sociétés européennes. Sans se substituer aux crimes de sang,
l’empoisonnement permet à ceux qui en font usage d’œuvrer dans l’ombre en
comptant sur des connaissances médicales encore bien approximatives sur le
terrain de la toxicologie et de ses remèdes et ce malgré les avancées
significatives de la médecine légale. Les poisons minéraux succèdent aux
poisons végétaux, et l’acide arsénieux remporte alors un vif succès. La
tradition historiographique associe la pratique du crime de poison à l’époque
« éclairée » de la Renaissance et limite son usage à un cercle élitaire, celui
de l’aristocratie attachée au pouvoir royal. Dans la lignée de récents travaux
sur d’autres périodes mettant à mal cette idée reçue, nous proposons une
réévaluation de la présence du venin et de ses remèdes en Angleterre, en
Espagne et en France à travers différents écrits savants, politiques et
littéraires. Cela permet ainsi d’observer les occurrences du poison et de son
inséparable antidote, tant du point de vue matériel que métaphorique, et de
mesurer les peurs sociales qu’il génère.
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