- EAN13
- 9782382570951
- Éditeur
- Hors d'atteinte
- Date de publication
- 12/05/2023
- Collection
- Faits et idées
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Anthologie de la pensée noire
États-Unis et Haïti (XVIIIe-XIXe siècles)
Michaël ROY, Marie-Jeanne ROSSIGNOL, L.DAUT MARLENE, Cécile ROUDEAU, Marlene L. DAUT
Hors d'atteinte
Faits et idées
Autre version disponible
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Papier - Hors d'atteinte 25,00
Beaucoup considèrent W. E. B. Du Bois (1868-1963) comme le premier
intellectuel noir de la diaspora africaine, et datent le début de
l’épanouissement des littératures et arts noirs au mouvement de la « négritude
» dans l’entre-deux-guerres ; d’autres croient que les intellectuels noirs,
avant cette date, non parlé que d’esclavage. Pourtant, déjà à la fin du xviiie
siècle, des auteurs et autrices noirs se sont engagés dans une réflexion
critique transnationale en matière de race, de couleur et de discrimination.
Du Bois lui-même ne manquait pourtant pas de reconnaître sa dette envers
celles et ceux qui l’ont précédé. Cette anthologie rassemble ainsi des textes
écrits par des penseuses et penseurs noirs issus des États-Unis et de Haïti,
nations dont la construction est liée respectivement à la Révolution
américaine (1770–1780) et à la Révolution haïtienne (années 1790), où les
questions de la race et de la couleur ont joué dès le départ un rôle central.
En France, leurs noms, leurs parcours et leurs écrits sont encore largement
méconnus. Les textes rassemblés dans cette anthologie, précédés
d’introductions retraçant brièvement la vie de l’auteur ou de l’autrice et ses
idées, sont classés en cinq grandes parties : Traite, esclavage et
colonisation ; Race, genre et préjugé ; Vie des communautés noires ; Révoltes,
révolutions et indépendances ; Post-esclavage, histoire et mémoire. Issus pour
la plupart de populations esclaves émancipées au moment des révolutions
américaine et haïtienne, ces penseuses et penseurs noirs ont été parmi les
premiers à réfléchir à la question raciale et aux mécanismes du préjugé,
parfois en se réappropriant des principes émancipateurs et universalistes
issus des Lumières, mais aussi en jouant un rôle fondamental dans la création
de nations modernes à Haïti, ou comme acteurs et actrices de mouvements de
réforme sociale aux États-Unis. Professeure en études diasporiques africaines
à Yale University, Marlene L. Daut est l’autrice de Tropics of Haiti: Race and
the Literary History of the Haitian Revolution in the Atlantic World,
1789-1865 (2015) et Baron de Vastey and the Origins of Black Atlantic Humanism
(2017). Elle a également coridigé, avec Grégory Pierrot et Marion C.
Rohrleitner, Haitian Revolutionary Fictions: An Anthology (2022). Son prochain
livre, une histoire intellectuelle d’Haïti, est sous contrat avec les presses
universitaires de Caroline du Nord. Marie-Jeanne Rossignol est professeure en
études américaines (États-Unis) à l’université Paris Cité. Elle est
spécialiste de l’histoire des États-Unis avant la guerre de Sécession et en
particulier de l’antiesclavagisme. Son intérêt pour Haïti date de sa thèse,
publiée sous le titre Le Ferment nationaliste. Aux origines de la politique
extérieure des États-Unis (1789-1812) (1994). Avec Claire Parfait, elle a
traduit et édité Le Récit de William Wells Brown, esclave fugitif, écrit par
lui-même (2012). Son dernier ouvrage paru s’intitule Noirs et Blancs contre
l’esclavage. Une alliance antiesclavagiste ambiguë aux États-Unis, 1754-1830
(2022). Cécile Roudeau est professeure en littérature américaine (États-Unis)
à l’université Paris Cité. Sa recherche articule pratique littéraire et enjeux
politiques dans la littérature américaine du long xixe siècle. Son premier
livre est paru en 2012 : La Nouvelle-Angleterre : politique d’une écriture.
Elle s’intéresse désormais aux liens entre littérature, État et pratiques
démocratiques aux États-Unis au xixe siècle, au-delà du paradigme longtemps
dominant qui a enrôlé la littérature dans la lutte entre démocratie et État.
Michaël Roy est maître de conférences en études américaines (États-Unis) à
l’université Paris Nanterre et membre junior de l’Institut universitaire de
France. Il est l’auteur de Textes fugitifs. Le récit d’esclave au prisme de
l’histoire du livre (2017) et De l’antiesclavagisme à l’abolition de
l’esclavage. États-Unis, 1776-1865 (2018). Il a codirigé, avec Marie-Jeanne
Rossignol et Claire Parfait, Undoing Slavery: American Abolitionism in
Transnational Perspective (1776-1865) (2018) et dirigé Frederick Douglass in
Context (2021). Participent au titre de contributrice/contributeur : Claire
Bourhis-Mariotti (Université Paris 8), Cécile Coquet-Mokoko (Université de
Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines) ; Mélanie Cournil (Sorbonne Université)
; Michel Imbert (Université Paris Cité) ; Rahma Jerad (Université de Carthage)
; Claire Parfait (Université Sorbonne Paris Nord).
intellectuel noir de la diaspora africaine, et datent le début de
l’épanouissement des littératures et arts noirs au mouvement de la « négritude
» dans l’entre-deux-guerres ; d’autres croient que les intellectuels noirs,
avant cette date, non parlé que d’esclavage. Pourtant, déjà à la fin du xviiie
siècle, des auteurs et autrices noirs se sont engagés dans une réflexion
critique transnationale en matière de race, de couleur et de discrimination.
Du Bois lui-même ne manquait pourtant pas de reconnaître sa dette envers
celles et ceux qui l’ont précédé. Cette anthologie rassemble ainsi des textes
écrits par des penseuses et penseurs noirs issus des États-Unis et de Haïti,
nations dont la construction est liée respectivement à la Révolution
américaine (1770–1780) et à la Révolution haïtienne (années 1790), où les
questions de la race et de la couleur ont joué dès le départ un rôle central.
En France, leurs noms, leurs parcours et leurs écrits sont encore largement
méconnus. Les textes rassemblés dans cette anthologie, précédés
d’introductions retraçant brièvement la vie de l’auteur ou de l’autrice et ses
idées, sont classés en cinq grandes parties : Traite, esclavage et
colonisation ; Race, genre et préjugé ; Vie des communautés noires ; Révoltes,
révolutions et indépendances ; Post-esclavage, histoire et mémoire. Issus pour
la plupart de populations esclaves émancipées au moment des révolutions
américaine et haïtienne, ces penseuses et penseurs noirs ont été parmi les
premiers à réfléchir à la question raciale et aux mécanismes du préjugé,
parfois en se réappropriant des principes émancipateurs et universalistes
issus des Lumières, mais aussi en jouant un rôle fondamental dans la création
de nations modernes à Haïti, ou comme acteurs et actrices de mouvements de
réforme sociale aux États-Unis. Professeure en études diasporiques africaines
à Yale University, Marlene L. Daut est l’autrice de Tropics of Haiti: Race and
the Literary History of the Haitian Revolution in the Atlantic World,
1789-1865 (2015) et Baron de Vastey and the Origins of Black Atlantic Humanism
(2017). Elle a également coridigé, avec Grégory Pierrot et Marion C.
Rohrleitner, Haitian Revolutionary Fictions: An Anthology (2022). Son prochain
livre, une histoire intellectuelle d’Haïti, est sous contrat avec les presses
universitaires de Caroline du Nord. Marie-Jeanne Rossignol est professeure en
études américaines (États-Unis) à l’université Paris Cité. Elle est
spécialiste de l’histoire des États-Unis avant la guerre de Sécession et en
particulier de l’antiesclavagisme. Son intérêt pour Haïti date de sa thèse,
publiée sous le titre Le Ferment nationaliste. Aux origines de la politique
extérieure des États-Unis (1789-1812) (1994). Avec Claire Parfait, elle a
traduit et édité Le Récit de William Wells Brown, esclave fugitif, écrit par
lui-même (2012). Son dernier ouvrage paru s’intitule Noirs et Blancs contre
l’esclavage. Une alliance antiesclavagiste ambiguë aux États-Unis, 1754-1830
(2022). Cécile Roudeau est professeure en littérature américaine (États-Unis)
à l’université Paris Cité. Sa recherche articule pratique littéraire et enjeux
politiques dans la littérature américaine du long xixe siècle. Son premier
livre est paru en 2012 : La Nouvelle-Angleterre : politique d’une écriture.
Elle s’intéresse désormais aux liens entre littérature, État et pratiques
démocratiques aux États-Unis au xixe siècle, au-delà du paradigme longtemps
dominant qui a enrôlé la littérature dans la lutte entre démocratie et État.
Michaël Roy est maître de conférences en études américaines (États-Unis) à
l’université Paris Nanterre et membre junior de l’Institut universitaire de
France. Il est l’auteur de Textes fugitifs. Le récit d’esclave au prisme de
l’histoire du livre (2017) et De l’antiesclavagisme à l’abolition de
l’esclavage. États-Unis, 1776-1865 (2018). Il a codirigé, avec Marie-Jeanne
Rossignol et Claire Parfait, Undoing Slavery: American Abolitionism in
Transnational Perspective (1776-1865) (2018) et dirigé Frederick Douglass in
Context (2021). Participent au titre de contributrice/contributeur : Claire
Bourhis-Mariotti (Université Paris 8), Cécile Coquet-Mokoko (Université de
Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines) ; Mélanie Cournil (Sorbonne Université)
; Michel Imbert (Université Paris Cité) ; Rahma Jerad (Université de Carthage)
; Claire Parfait (Université Sorbonne Paris Nord).
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