Ma sœur Mongsil
EAN13
9782367271026
Éditeur
Decrescenzo
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Ma sœur Mongsil

Decrescenzo

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1950, la guerre entre le Nord et le Sud éclate en Corée. Dans un pays dévasté
où chacun tente de survivre, Mongsil, une petite fille, s’occupe de sa sœur
qui vient de naître, après la mort de leur mère. Dans un pays décimé par la
guerre, chaque repas est à conquérir ; chaque nuit, un toit est à trouver. La
force de Mongsil réside dans le fait de ne jamais baisser les bras. Avec
l’aide de voisins bienveillants, elle va surmonter les épreuves que l’époque
envoie à tout un peuple.
Ce roman, qui résonne étrangement dans la période actuelle, est une ode à la
solidarité, au partage, au désir de ne pas succomber aux épreuves collectives
quand tout vient à manquer. Avec son regard innocent, la petite fille devenue
une héroïne conserve sa foi en l’humanité.
Avec Ma sœur Mongsil, KWON Jung-saeng (1937-2007) signe une œuvre phare de la
littérature coréenne. Des générations entières de Coréens ont lu ce roman. Une
fondation-musée lui est même consacrée.


À PROPOS DE L'AUTEUR


Kwon Jung-saeng est né sous le nom de Gyeong-su à Tokyo, au Japon, en 1937.
Peu de temps après la Libération, en 1946, il rentre en Corée. Comme il est
extrêmement pauvre, il n'a jamais reçu d'éducation formelle.
Au lieu de suivre une scolarité classique, il travaille ici ou là en tant que
commis, et recourt parfois à des paris ou à des jeux d'argent pour survivre.
En 1967, il s'installe à Andong, dans la province de Gyeongsangbuk-do et
travaille en tant que gardien d'église. Sa première publication s'intitule
Popo du chiot (Paquet édition, 2006) ; elle a été publiée en 1969 dans le
magazine Gidokgyo gyoyuk. En 1971, son histoire L'Ombre de l'agneau lui permet
de remporter le Concours littéraire du printemps parrainé par le journal Daegu
Maeil Sinmun, et en 1973, Maman et la veste de coton lui permet de remporter
le Concours littéraire organisé par le journal Chosun Ilbo.
Dans ses dernières années, il tombe malade, et décide alors de léguer tous ses
biens à des organismes de bienfaisance en Asie et en Afrique, y compris ceux
de Corée du Nord. Il a également demandé que sa maison soit détruite, que son
corps soit incinéré et ses cendres soient dispersées dans les montagnes
derrière sa maison.
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