Le livre de la méditation et de la vie
EAN13
9782234078727
Éditeur
Stock
Date de publication
Langue
français
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Le livre de la méditation et de la vie

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« Un monde où les idées n’existeraient pas serait un monde heureux car il ne
comporterait pas ces forces si puissamment conditionnantes qui contraignent
l’homme à des actions inappropriées, ces dogmes sacro-saints au nom desquels
les pires des crimes sont justifiés, les plus grandes folies méticuleusement
rationalisées. » Aldous Huxley, préface à La première et dernière liberté.

J. Krishnamurti n’a eu de cesse de réfléchir à la manière dont l’homme pouvait
accéder à la vérité de la vie en se libérant de ses entraves que sont les
idées préconçues, les traditions et les systèmes de pensée. Celui qui,
toujours, refusa d’être perçu comme un penseur, un gourou ou un philosophe ne
livre en aucun cas des solutions. Il ne prescrit pas de remèdes. La marche
vers la liberté et la découverte de soi doit aboutir par chacun, et en chacun.
Car, et c’est sans doute sa seule conviction énoncée comme telle : pour
comprendre le réel, encore faut-il prendre connaissance de soi. Et pour se
connaître soi-même, la première étape vers la libération consiste à s’échapper
du carcan du conditionnement. Fuir le sempiternel rôle d’imitateur que s’est
attribué l’homme et laisser jaillir l’état créatif. C’est cette libération de
l’esprit statique, du connu, qui permettra à tout homme d’accéder au rang
d’architecte d’une société nouvelle. Car le monde est fait par les hommes, et
le mal qu’il exhibe n’est que le fruit pourri de leurs propres souffrances.

Le livre de la méditation et de la vie se découpe en douze parties, comme les
douze mois de l’année. À chaque semaine son thème et chaque jour sa variation.
Le tout tendant vers une progression. Ainsi, alors que les quatre semaines de
janvier dispensent une réflexion sur la capacité à « Écouter », « Apprendre »
et faire fi de « L’autorité » pour tendre à « La connaissance de soi », celles
de décembre closent 365 jours de pensées par les questions de « La solitude »,
« La religion », « Dieu » et « La méditation ». On retrouve tous les thèmes
chers au penseur et ces questions, répétées pour mieux nous « guider » vers la
compréhension du « moi » : pourquoi persistons-nous à vouloir nous connaître
tels que nous désirons être et non tels que nous sommes ? pourquoi avons-nous
peur de l’inconnu ? pourquoi l’attachement ? l’incertitude ? la soif de
devenir ? On prend connaissance dans ce livre des acceptions qu’attribue
Krishnamurti à certaines notions comme la passion, de sa volonté d’accession
au point du libérateur « Je ne sais pas », de son rejet de l’analyse. Enfin,
au 365e jour, on lit ce que la méditation n’est pas : une respiration
particulière, un salut au soleil. Car « méditer, c’est purger l’esprit de
toute activité égocentrique ».
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