Seuls les innocents n'ont pas d'alibi
EAN13
9782221127940
Éditeur
Robert Laffont
Date de publication
Langue
français
Langue d'origine
italien
Fiches UNIMARC
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Seuls les innocents n'ont pas d'alibi

Robert Laffont

Indisponible
" D'une manière ou d'une autre, on est tous des rescapés. "


Francesco Marcona, alias Bravo, n'est pas à proprement parler un enfant de
chœur. Au volant de sa vieille Austin Mini, ce voyou ambitieux au physique de
jeune premier écume chaque nuit en loup solitaire tout ce que le Milan de la
fin des années 1970 compte de lieux interlopes, autant pour y prendre du bon
temps que pour y faire prospérer ses affaires. Son créneau ? Le commerce des
femmes. " Proxénète haut de gamme " à l'impressionnant carnet d'adresses,
Bravo se propose de gérer au mieux les intérêts de ses protégées, de jeunes
beautés avides d'argent, en les mettant en relation avec des hommes riches en
quête d'aventures sexuelles. D'aventures sexuelles, Bravo, lui, n'a guère le
loisir d'en avoir. Et quand bien même il le souhaiterait, il ne le pourrait
pas. Car Bravo a un signe – très – particulier : il n'a pas de sexe. Ou, plus
précisément, il n'a plus de sexe depuis que, quelques années plus tôt, il a
été châtié au couteau, ses attributs virils sacrifiés sur l'autel de
mystérieuses représailles... Mais l'abstinence sexuelle, qu'elle soit
volontaire ou contrainte, n'empêche pas les sentiments. Aussi, lorsque le
hasard place sur sa route Carla, prête à vendre ses charmes pour s'offrir une
vie meilleure, Bravo tombe-t-il aussitôt éperdument amoureux. Un coup de
foudre, bientôt suivi de coups de feu, qui pourraient bien lui faire perdre ce
qui lui reste de peau.
Auteur de romans noirs à succès, Giorgio Faletti n'a pas son pareil pour
façonner des labyrinthes dont lui seul connaît la sortie. Seuls les innocents
n'ont pas d'alibi, dont l'action se déroule en 1978, au moment de l'enlèvement
du dirigeant démocrate-chrétien Aldo Moro, en apporte la plus brillante des
illustrations. Dans le sillage de Bravo, à travers ce Milan des années 1970
qu'il a bien connu et au terme d'un suspense haletant, Giorgio Faletti, nous
conduit à vive allure jusqu'au cœur des ténèbres des années de plomb
italiennes marquées au fer rouge par l'ultraviolence terroriste.
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