- EAN13
- 9782072799129
- Éditeur
- Gallimard
- Date de publication
- 10/2022
- Collection
- Histoire de France
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - Folio 13,10
Ce livre efface la coupure aussi traditionnelle qu’arbitraire entre le Moyen
Âge et l’époque moderne. C’est toute cette période, de Charles VII à Henri II,
qui est placée sous le signe ' des ' Renaissances. La fin de la guerre de Cent
Ans et des grandes crises socio-économiques, au milieu du XVe siècle, est
effectivement le point de départ d’un renouveau général, des hommes, des
échanges, des richesses… La période 1453-1559 est alors entraînée dans un
mouvement de floraison, de dynamisme et de créativité en de multiples domaines
; c’est ce siècle effervescent qui, en définitive, correspond bien à
l’appellation de ' beau XVIe siècle '. Il s’agit bien ici d’un ' certain
regard ' sur le temps des Renaissances. La dialectique du changement
(emblématique des représentations sur la période) et des continuités suppose
d’évaluer avec justesse l’ampleur des mutations. Elle nourrit le débat, déjà
ancien, sur la ' modernité ' de la Renaissance : s’agit-il de l’enfantement
d’un monde nouveau ou du point d’aboutissement d’un certain rapport au monde,
issu des derniers siècles médiévaux ? Cette interrogation permet de tisser la
trame qui sépare ce temps lumineux des Renaissances des ténèbres des guerres
de Religion…
Âge et l’époque moderne. C’est toute cette période, de Charles VII à Henri II,
qui est placée sous le signe ' des ' Renaissances. La fin de la guerre de Cent
Ans et des grandes crises socio-économiques, au milieu du XVe siècle, est
effectivement le point de départ d’un renouveau général, des hommes, des
échanges, des richesses… La période 1453-1559 est alors entraînée dans un
mouvement de floraison, de dynamisme et de créativité en de multiples domaines
; c’est ce siècle effervescent qui, en définitive, correspond bien à
l’appellation de ' beau XVIe siècle '. Il s’agit bien ici d’un ' certain
regard ' sur le temps des Renaissances. La dialectique du changement
(emblématique des représentations sur la période) et des continuités suppose
d’évaluer avec justesse l’ampleur des mutations. Elle nourrit le débat, déjà
ancien, sur la ' modernité ' de la Renaissance : s’agit-il de l’enfantement
d’un monde nouveau ou du point d’aboutissement d’un certain rapport au monde,
issu des derniers siècles médiévaux ? Cette interrogation permet de tisser la
trame qui sépare ce temps lumineux des Renaissances des ténèbres des guerres
de Religion…
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