Les moissons funèbres

Jesmyn Ward

Globe

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    16 octobre 2016

    Ecrire et vivre

    En quatre ans, entre 2000 et 2004, Jesmyn Ward a perdu cinq de ses proches dont le plus âgé avait 31 ans : son frère et quatre amis de toujours, des garçons avec lesquels elle avait grandi, joué, fumé, bu, vécu. Manque de chance, hasard malheureux, malédiction divine ? Pas du tout. Car si ces morts furent toutes brutales, spectaculaires même, elles ressemblaient surtout à des morts annoncées, tant grandir dans la région du Mississipi, lorsque l’on est noir et pauvre laisse très très peu de chance de s’en sortir indemne.

    **L’écriture comme moyen de survie**

    L’un de ces garçons est décédé d’une overdose, un autre s’est suicidé, deux ont été tués dans des accidents de voiture, sans que les responsables ne soient punis à la hauteur de leur crime, et le dernier enfin a été tué par balle.

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