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    24 janvier 2016

    une mine d'or

    Au milieu des années 60, le créateur de _Tintin_ savoure un petit _French_ (⅓ de gin et ⅔ de Noilly dry) à la galerie d’art « Carrefour », tenue par son ami Marcel Stal. Désormais, les aventures du jeune reporter à la houppette lui permettent de vivre dans le confort. Le 21e épisode intitulé _Les bijoux de la Castafiore_ est sorti deux ans auparavant. Hergé déroule. Installés non loin de la galerie d’art, rue Louise, ses studios emploient une petite équipe à la réalisation des albums de _Tintin_. Le maître dispose de son temps libre. Suivant un rituel devenu quotidien, il déguste son petit _French_ au « Carrefour » et discute d’art contemporain avec Stal et quelques collectionneurs. Là, Georges Remi reprend le dessus sur Hergé et chacun oublie _Tintin_. Parmi les invités, Pierre Sterckx, professeur d’esthétique à Saint-Luc, l’école supérieure des arts à Bruxelles, l’intrigue. Curieux de nouveautés, Hergé lui propose un rendez-vous hebdomadaire à son domicile particulier afin de parfaire ses connaissances picturales. D’échanges formels autour de l’art, leur rencontre débouche sur une forme de synergie intellectuelle dans laquelle le jeune Sterckx sert de guide culturel au classique Hergé, lui faisant découvrir Claude Lévi-Strauss, lire Roland Barthes ou écouter Keith Jarrett.

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