Deux étés par an

Olivier Poivre d'Arvor

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    19 février 2024

    « Iceberg, pure Water”

    Été 2048.
    Dans un monde au bord de l’effondrement systémique, marqué par la disparition des espèces et les conflits environnementaux, un ancien diplomate âgé de 90 ans prend une décision audacieuse : relier le Groenland au pôle Sud en suivant la trajectoire migratoire de deux sternes arctiques inséparables.

    Ces grands migrateurs, messagers du climat, expriment en plein vol leur fascination et leur inquiétude dans une épopée fantastique au-dessus d’un tableau désolant de notre réalité.

    L’auteur nous invite à considérer les animaux comme des ayants droits autant que nous à notre terre.

    Ce récit ornithologique et migratoire nous incite, grâce au vol possible de l’homme oiseau, à mieux appréhender la complexité du monde, passant d’une vision limitée à une perception élargie.

    Ce roman, riche en imagination, suscite une inquiétude profonde pour une planète qui ne tourne plus rond, menacée d’extinction par chaque acte d’extraction ou d’utilisation d’énergie, interpellant sur la convergence inéluctable des deux pôles.

    Inquiétant, voire affolant, pour que les lecteurs prennent conscience des limites de la régénération de la nature et de l’humanité.

    « Toute la compagnie des ânes, pour marquer son approbation, se dandina en secouant selles de bât et sacoches. Des clochettes firent retentir dans la nuit de l’oasis un son joyeux ».

    « Seul un oiseau, un oiseau comme vous, avec un peu de culture, pouvait rejoindre Siwa et retrouver le tombeau et le Soma, la dépouille du conquérant »