50 ans d'explorations et d'études scientifiques de la forêt tropicale
EAN13
9782373750164
ISBN
978-2-37375-016-4
Éditeur
MUSEO
Date de publication
Dimensions
35 x 26 x 3,5 cm
Poids
3028 g
Fiches UNIMARC
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50 ans d'explorations et d'études scientifiques de la forêt tropicale

De

Museo

Indisponible
En 1962, lors de son voyage sur la rivière Mana, en Guyane, Francis Hallé remplit son premier carnet de terrain. Cinquante ans plus tard, c’est 114 carnets (environ 16 000 pages) qui seront illustrés de dessins de flore, d’anecdotes, de réflexion, mais aussi des magnifiques illustrations des camps dans lequel il travaille, des récits de préparatifs de voyage ou de notes au jour le jour.
à la lecture de ces carnets, nous en sommes persuadés, de nombreuses vocations vont éclore tant ils donnent envie de rejoindre l’explorateur, le scientifique.
En plus des 114 carnets, nous avons près de 8 000 dessins en noir & blanc ou en couleurs, qui décrivent plantes et arbres, pour rejoindre les herbiers, et encore 12 000 photographies qui complètent le triptyque idéal : croquis sur le terrain, dessins finalisés, photos. Sauf erreur de notre part, c’est la première fois qu’un tel matériel est utilisé. Ils demeurent un complément idéal aux ouvrages scientifiques déjà publiés par l’auteur car ces notes de terrains nous plongent réellement dans son univers.
Nous saisissons la valeur de son travail, les difficultés et les joies qu’il traverse, l’évolution de sa réflexion de botaniste comme sa vision du monde.
La première idée du Radeau des Cimes lui vint en 1974 lors d’un voyage d’étude avec des étudiants en Guyane. Comment aurait-il pu imaginer que plusieurs années plus tard, des représentants de plus de vingt-cinq disciplines se succéderaient sur les canopées visitées par le Radeau des Cimes ? Les résultats de la recherche leur ont permis d’acquérir une vision neuve de la forêt et de comprendre que les ressources économiques majeures ne sont pas situées dans les troncs – sous forme de bois précieux – mais dans les canopées – sous forme de l’énorme diversité des métabolites secondaires utilisables en pharmacie, médecine, chimie fine, agrochimie, cosmétologie, ou encore dans le domaine des parfums et des arômes alimentaires. Ces ressources sont capables de générer une énorme valeur ajoutée, elles ont une importance économique largement supérieure à celle du bois.
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