- EAN13
- 9782130624585
- ISBN
- 978-2-13-062458-5
- Éditeur
- Presses universitaires de France
- Date de publication
- 07/08/2013
- Collection
- SOUFFRANCE ET T
- Nombre de pages
- 180
- Dimensions
- 20 x 13,2 x 1,4 cm
- Poids
- 220 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 331.408691
- Fiches UNIMARC
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Femmes/fraises. Import/export
import-export
De Djemila Zeneidi
Presses universitaires de France
Souffrance Et T
Offres
Pourquoi les fraises d’hiver, produites dans la province de Huelva en Espagne, sont-elles si peu chères ?
Derrière la modicité des prix d’un produit pourtant coûteux en investissements, se dresse un système basé sur l’usage de la main d’oeuvre comme variable d’ajustement. Cette industrie a entre autres particularités de recourir pour de courtes durées au recrutement de femmes marocaines, issues de milieu rural, et avec des responsabilités familiales, c’est-à-dire mères de jeunes enfants. Sélectionnées dans leur pays pour la supposée délicatesse de leurs mains, elles sont acheminées et objet d’une gestion du travail fondée sur le contrôle et la discipline, leur statut de mère étant utilisé comme un moyen de les maintenir au travail et de garantir leur retour au pays. Les ouvrières marocaines vivent des conditions de travail marquées par la contrainte et la pénibilité et, malgré cela, elles souhaitent plus que tout revenir en Espagne. Pourquoi tiennent-elles tant à ce travail ? Comment comprendre cette ambivalence où cohabitent domination et émancipation ?
Djemila Zeneidi est géographe, chargée de recherche au laboratoire Ades (CNRS/université de Bordeaux).
Derrière la modicité des prix d’un produit pourtant coûteux en investissements, se dresse un système basé sur l’usage de la main d’oeuvre comme variable d’ajustement. Cette industrie a entre autres particularités de recourir pour de courtes durées au recrutement de femmes marocaines, issues de milieu rural, et avec des responsabilités familiales, c’est-à-dire mères de jeunes enfants. Sélectionnées dans leur pays pour la supposée délicatesse de leurs mains, elles sont acheminées et objet d’une gestion du travail fondée sur le contrôle et la discipline, leur statut de mère étant utilisé comme un moyen de les maintenir au travail et de garantir leur retour au pays. Les ouvrières marocaines vivent des conditions de travail marquées par la contrainte et la pénibilité et, malgré cela, elles souhaitent plus que tout revenir en Espagne. Pourquoi tiennent-elles tant à ce travail ? Comment comprendre cette ambivalence où cohabitent domination et émancipation ?
Djemila Zeneidi est géographe, chargée de recherche au laboratoire Ades (CNRS/université de Bordeaux).
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