• Conseillé par (Libraire)
    2 juin 2018

    Jules Vernes l'a rêvé, elle l'a fait!

    Nellie Bly est, à tous les égards, une américaine hors norme. En 1880, outragée par une rubrique sexiste dans un journal de Philadelphie, elle se fend d'une réponse piquante, ce qui lui permet de faire ses premiers pas dans le journalisme. Après ça, on ne l'arrêtera plus. Elle écrit sur les manufactures et les ouvriers, voyage au Mexique et se fait même interner incognito dans un asile psychiatrique pour dénoncer les maltraitances faites aux patientes.

    Toujours désireuse de relever des défis, elle suggère en 1888 l'idée de battre le record de Fileas Fogg, personnage principal du roman de Jules Vernes, "Le tour du monde en 80 jours". Si elle manque tout d'abord de soutiens, le rédacteur en chef du journal la pousse l'année suivante à mener à bien cet exploit. Elle fera le tour du monde en 72 jours et rencontrera même Jules Verne à Paris.
    C'est le récit de cette folle aventure que Nellie Bly rapporte dans ses bagages. Véritable Albert Londres à l'américaine, il faut se laisser entraîner par l'audace incroyable de cette jeune femme qui ne manque pas de ressources! Un récit haut en couleur servi par une vraie personnalité.


  • Conseillé par
    16 septembre 2017

    Phileas Fogg en jupons

    Son reportage sur l’asile de femmes de New York avait fait grand bruit en 1887. Deux ans plus tard, la journaliste américaine Nellie Bly refait parler d’elle en relevant un défi d’envergure : entreprendre un tour du monde et battre le record fictif de Phileas Fogg, le héros de Jules Verne, qui avait réalisé cette prouesse en quatre-vingts jours.

    « Vous n’y arriverez jamais ! Vous êtes une femme, vous aurez besoin d’un protecteur, […] et il vous faudrait emporter tant de bagages que cela vous ralentirait » : voilà les arguments misogynes opposés à la jeune journaliste lorsqu’elle soumet son idée au directeur du « New York World ». Heureusement, Nellie Bly n’est pas du genre à se laisser démonter ; tenace, elle finit par obtenir des fonds, se fait faire une unique robe et un manteau de voyage, et s’élance sur les traces du gentleman anglais le 14 novembre 1889, munie d’un seul bagage à main.

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