- EAN13
- 9782130584773
- ISBN
- 978-2-13-058477-3
- Éditeur
- Presses universitaires de France
- Date de publication
- 16/04/2011
- Collection
- L'interrogation philosophique
- Nombre de pages
- 176
- Dimensions
- 21,8 x 15 x 1,3 cm
- Poids
- 257 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 100
- Fiches UNIMARC
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La Croyance, Le Desir Et L'Action
De Pierre Marie
Presses universitaires de France
L'interrogation philosophique
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Depuis toujours la philosophie pratique se limite à l’étude des conduites communes ou morales en faisant appel à des principes métaphysiques et renvoie l’étude des autres au médecin ou au psychologue, sans s’arrêter sur la cohérence de sa démarche, mais comment le pouvait-elle si n’avait pas été saisi le modus operandi de nos conduites qui repose sur la distinction de nos énoncés entre les cognitifs, au ressort de la connaissance, et les autres dictant ce que nous devons faire, apprécier, souhaiter, énoncés modaux ou énoncés de croyance au ressort de nos conduites, des usages et des symptômes ou des désirs. Mais, ce modus operandi donné, c’est la conception de l’homme qui en est bouleversée, non plus monade disposant d’un moi et d’une volonté, mais « sujet » comme effet des discours qui le concernent, « sujet » que nous n’avons pas cessé d’être, malgré notre prétention à être autre.
Philosophe et historien des idées de formation, Pierre Marie se tourne très tôt vers la question des conduites humaines. S’en ouvrant à Georges Canguilhem, celui-ci l’invite à ouvrir son champ d’investigation en poursuivant des études de médecine et de psychiatrie, voire en s’intéressant à la psychanalyse. C’est à cette occasion qu’il rencontre J. Lacan qui accueille dans sa revue ses premiers travaux. La parution du Mythe de l’intériorité en 1976 le confronte à l’œuvre de Wittgenstein dont le moindre de ses effets est de l’amener à lire autrement Aristote.
Philosophe et historien des idées de formation, Pierre Marie se tourne très tôt vers la question des conduites humaines. S’en ouvrant à Georges Canguilhem, celui-ci l’invite à ouvrir son champ d’investigation en poursuivant des études de médecine et de psychiatrie, voire en s’intéressant à la psychanalyse. C’est à cette occasion qu’il rencontre J. Lacan qui accueille dans sa revue ses premiers travaux. La parution du Mythe de l’intériorité en 1976 le confronte à l’œuvre de Wittgenstein dont le moindre de ses effets est de l’amener à lire autrement Aristote.
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